**"Saphir, un homme sans faille, sans peur, sans attache. Depuis l'enfance, il a appris à survivre en éradiquant toute faiblesse. Il règne par le sang, contrôle par la peur et prend ce qu'il désire sans jamais rien offrir en retour. L'amour ? Une illusion. Le désir ? Une simple transaction.
Nahla, elle, ne possède rien, pas même son propre corps. Née pour être brisée, vendue par les siens, elle n'a jamais connu que la douleur et l'abandon. Quand son regard croise celui de Saphir, elle ne voit pas un monstre. Elle voit une obsession, une issue. Il l'arrache à son ancienne prison, mais pas pour la libérer. Il la garde, comme on garde un jouet, un caprice... une possession.
Mais Nahla refuse d'être un simple objet. Si elle ne peut être libre, alors elle sera indispensable. Si elle ne peut être aimée, alors elle forcera Saphir à ne plus pouvoir se passer d'elle. Quitte à se perdre elle-même. Quitte à réveiller en lui une obsession destructrice.
Mais Saphir peut-il seulement ressentir autre chose que la domination et le vide ? Peut-on briser un homme qui n'a jamais eu de cœur ? Quand on ne ressent rien peut-on aimer... serait-ce l'amour ou la rage ? Et quand son plus grand rival décide de lui prendre ce qu'il possède, Saphir découvrira-t-il enfin ce que signifie perdre... ou bien détruira-t-il tout ce qui menace de l'humaniser ?
"Je devrais avoir peur. Il n'a rien d'un sauveur, rien d'un homme capable d'aimer. Saphir est un abîme, un gouffre sans fond. Mais plutôt que de fuir, je plonge. Plutôt que de le craindre, je veux qu'il me voie, qu'il me ressente, qu'il me possède comme s'il ne pouvait plus jamais me lâcher.
S'il est incapable d'aimer, alors je deviendrai son besoin. S'il ne sait que détruire, alors je brûlerai avec lui, je serai sa faiblesse. Peu importe combien il me repousse... un jour, je serai la seule chose qu'il refusera de perdre. Ce n'est pas moi qui suis prisonnière... c'est lui qui finira mon captif."**