**Prologue**
La justice, cette institution millénaire, est souvent perçue à travers le prisme déformant des faits divers. Ces récits, souvent tragiques, parfois sordides, captent l'attention des médias et alimentent les débats publics. On critique sa lenteur, son inefficacité, son prétendu laxisme. Pourtant, derrière ces critiques se cache une réalité bien plus complexe, une réalité que peu de citoyens prennent le temps de comprendre.
La justice pénale, bien sûr, occupe le devant de la scène. Elle juge, condamne, relaxe, incarcère ou met à l'épreuve des centaines d'individus chaque jour, mineurs et majeurs, dont on n'entendra plus jamais parler. Mais la justice ne se réduit pas au pénal. Il existe un autre pan, tout aussi essentiel, souvent méconnu : la justice civile. Celle qui touche à la vie quotidienne de millions de Français, celle qui règle les conflits familiaux, les litiges commerciaux, les questions sociales, les affaires prud'homales...
C'est cette justice-là, celle du quotidien, que Monsieur K. a découvert tardivement dans sa carrière. Une justice qui lui a confronté à une autre facette de la fragilité humaine, une justice qui lui a appris que le rôle du magistrat ne se limite pas à trancher, mais aussi à écouter, à concilier, à protéger.
quand on est perdu, il faut trouver la bonne maison.
( j'aimerais beaucoup avoir des retours sur cette histoire, vos commentaires seront les bienvenus)