Le temps fouillait le sexe des bêtes, seuls individus nerveux encore sous un ciel illisible, les pigeons au bec de pierre surveillaient l’entrée des gorges où passaient les ombres des tyrans et des monstres, où de vieux airs guerriers sifflaient, où des armes redoutables rugissaient et les oiseaux, accablés par la disgrâce soudaine de leur chant se rassuraient en cajolant, en jasant au fond des casemates, bubons agressifs posés sur des terres asservies.
Le jour perdait sa force. Bientôt le soleil quitterait les lieux. Déjà il s’inclinait sur les dunes éventrées et soufflées par des bouches étranges. Puis il bascula, s’abîma dans la mer avant de perdre définitivement son aplomb tandis que les femmes perdaient leurs eaux.
Dès lors les enfants naquirent, qu’une goutte de sang, chue du sexe solaire avait lavés avant de disparaître. Ainsi, le corps des nouveaux venus fut baptisé sur l’autel éclatant du déclin.
Nul ne fut capable d’interpréter cette offrande. Cette perte ?
Nul peut-être n’y a songé
où nul, peut-être encore, ne s’en est aperçu.
Ces naissances furent écarlates et le ventre des mères des soleils qui saignent.
Je suis une grande passionnée d'écriture je passe mon temps à écrire des poèmes. Donc je ai décidé de vous faire partager ma passion, mes petites pépites.
J'espère qu'ils vous plairont.
Et j'espère ne pas avoir trop de commentaires négatifs.
Bonne lecture
Olivia