"Il était une fois deux cœurs égarés,
dans les méandres d'un monde trop vaste,
deux âmes en quête de vérité,
de douceur, de réconfort, de lumière.
Ils s'étaient cherchés sans se connaître,
effleurés dans des rêves silencieux,
appelés par un murmure lointain,
par une promesse ancienne, jamais oubliée.
Eli, porteur d'une histoire gravée dans la peau,
d'un passé aux cicatrices muettes,
marchait sur des routes solitaires,
convaincu que personne ne saurait l'aimer tel qu'il était.
Et Avery, lui, avançait aussi,
avec son cœur offert aux vents contraires,
espérant sans trop y croire
qu'il existe quelque part une main à prendre,
un regard à croiser,
une vie à construire.
Leurs chemins étaient tissés depuis longtemps,
invisibles aux yeux du monde,
évidents pour l'Univers tout entier.
Un jour, enfin, leurs âmes se frôlèrent,
comme deux étoiles filantes dans la nuit d'été,
comme deux promesses oubliées par le temps,
et le monde tout entier sembla retenir son souffle.
Ils se reconnurent avant même de se connaître.
Dans un regard, tout fut dit.
Dans un silence, tout fut promis."
Personne ne disparaît sans raison.
Mais Marcus Callender l'a fait.
Il s'est évaporé, laissant derrière lui le néant - et Ezra Grayson, seul avec ses questions, sa colère, et une amitié qui ressemblait un peu trop à de l'amour.
Deux ans de silence. Deux ans à apprendre à vivre avec l'absence.
Jusqu'à ce que Marcus réapparaisse. Fatigué. Silencieux. Méconnaissable.
Il n'a jamais expliqué pourquoi il est parti.
Il évite les regards trop insistants, rit trop fort pour cacher qu'il ne va pas bien, et porte en lui quelque chose de brisé. Quelque chose qu'il refuse de nommer.
Ezra le sent. Il y a des choses qu'on ne dit pas, qu'on enterre. Mais parfois, le passé pourrit sous la surface. Et quand il remonte, il fait mal.
Ink on Skin, c'est l'histoire de deux garçons marqués à vie.
Par la honte, par la peur, par ce qu'ils n'ont jamais eu le courage d'affronter.
C'est une romance, oui - mais une romance qui naît dans les décombres, entre les cauchemars, les regrets, et les silences qui crient plus fort que les mots.
Parce que certaines blessures ne saignent pas. Elles s'impriment, comme de l'encre sur la peau.