Vatican, 1764.
On dit que la paix a été signée dans le sang.
Depuis deux siècles, vampires et humains coexistent sous l'œil du Saint-Siège, liés par un pacte qui interdit les massacres... en public.
Mais sous les ors du Vatican, la guerre fait rage - silencieuse, baroque, impitoyable.
Des prêtres disparaissent. Des corps vidés de leur sang sont retrouvés dans les cryptes.
Des rumeurs évoquent d'anciens rituels, des clans rebelles, des vampires qui refusent de plier devant Rome.
Le Vatican dépêche son meilleur chasseur, Étienne Marlow, pour infiltrer l'aristocratie vampirique. Sa cible : Éléonord di Verra, noble immortelle au passé sanglant, soupçonnée d'avoir orchestré les massacres.
Mais ce qu'il découvre dépasse tout ce qu'on lui a appris.
Éléonord ne nie rien.
Elle est comme un serpent : silencieuse, insaisissable, fascinante.
Quand elle frappe, c'est foudroyant. Précis. Sans pitié.
Elle a tué. Elle tuera encore.
Pour elle, la paix est une cage.
Pour lui, la dernière illusion qu'il lui reste.
Ils se haïssent. Se traquent. Se désirent.
Et dans les couloirs noirs du Vatican, où les croix ne protègent plus personne, ils deviennent les armes d'une guerre souterraine.
Mais plus le sang coule, plus la haine vacille...
Jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un choix : s'aimer. Ou s'anéantir
Ils pensaient qu'elle avait disparu. Qu'elle s'était tue, comme toutes les autres.
Mais des cendres, elle est revenue. Plus froide. Plus belle. Plus dangereuse.
Areum arpente les soirées dorées de l'élite, le sourire poli, les yeux grands ouverts.
Elle les observe. Elle les marque. Elle attend.
Derrière ses robes de soie, une guerre silencieuse s'organise : celle d'une femme brisée, devenue prédatrice.
Dans l'ombre, un autre joueur manœuvre.
Lui, l'héritier d'un empire criminel.
Il vend le plaisir, contrôle les corps, pense tout savoir des femmes.
Jusqu'à ce qu'elle entre dans sa ligne de mire.
Deux âmes forgées dans la douleur.
Et un jeu de pouvoir où chaque regard peut brûler, chaque silence peut tuer.
Dans ce monde où l'intime se monnaye, où la vengeance est une langue secrète, l'amour est peut-être la seule arme qu'ils n'ont pas prévue.