
TadCaster, Leeds, 2012. " Quand la dépression discipline notre pensée et notre affectivité, inutile de s'épuiser. Elle a gagné. " Lia Venzra se compte parmi les gens qui pensent comme tel. Elle essuie un martyr quotidien : sa dépression ravit une partie de son âme à chaque lever du Soleil. Elle s'avilit amèrement dans son mal-être, elle développe successivement une apathie qui la tenaille intimement. Si être taciturne et être pendue à sa néfaste maladie font partie des qualificatifs de Lia, alors l'affliction ne manque pas de devenir conviviale auprès de ses amies. Ce calvaire pérennise à chaque torpeur pratiquée, à chaque sommeil inextinguible, et à chaque motivation dissimulée. " La traversée de mes larmes démontre le chemin de mes peines " Mais la vie n'est jamais sans rebondissements. Une menace gronde autour d'elle, la talonnant obliquement. Même une mise à danger ne lui gratifie aucune émotion prolongé. Un effroi temporaire. Comme à chaque fois. Mais celle-ci semble désirer lui soustraire de tous ses biens. Suite à ça, la situation ébranle Lia profondément. Les circonstances assiègent personnellement son amie. Sans que Lia n'en soit informée, Firia engage de ce pas un garde du corps. À la rencontre, la cohésion ne meublait pas le silence. Ils ne se supportent que rarement. C'est agacé qu'il parvient à la protéger de tout péril. " Elle est de nature agaçante, je l'admets. Mais je ne pourrais confirmer que sa beauté est naturelle, parce que putain, elle est surnaturelle. " " Lorsqu'elle condescend un regard sur mon faciès, je sens mes membres fermentés. Ma mâchoire se crispe. Merde, elle est vraiment belle. " Et si ce lien d'abord corporel, prend une tournure troublante, et se métamorphose en un lien plus confidentiel ?All Rights Reserved
1 part