Entre deux époques

[17/06, 16:58] Freind: Très bien ! Voici *le Chapitre 2 – Le journal d’El Hadj Amadou*, et je vais te construire l’histoire progressivement avec une belle trame, émotion, histoire du pays, lien entre les générations et des leçons de vie puissantes.

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Chapitre 2 – Le journal d’El Hadj Amadou*

Adama tourna lentement les pages du vieux cahier. Chaque mot semblait venir d’un autre monde. La première entrée datait de *1951*. Amadou Diallo, à 20 ans, écrivait depuis le village de *Keur Mbaye* :
Aujourd’hui, j’ai décidé de partir pour Dakar. Ici, on survit. Là-bas, peut-être que je vivrai. Ma mère m’a béni, mais son regard cachait des larmes. Je laisse derrière moi la brousse, les manguiers, les soirs au clair de lune, et l’amour de ma vie, Ndeye Yacine.

Adama sentit un pincement au cœur. Il n’avait jamais entendu parler de cette femme. N’était-ce pas sa grand-mère ? Non, c’était un autre nom… L’histoire devenait de plus en plus mystérieuse.

Dans les pages suivantes, Amadou racontait sa découverte de la ville : les tramways, les marchés bondés, les premiers emplois durs sous le soleil, les colons français, et surtout… son combat pour l’instruction. Il écrivait :
[17/06, 16:59] Freind: >"Là où les autres voyaient seulement du travail, moi je voyais une école. Chaque mot que j’apprenais en français était une arme contre l’ignorance. J’ai promis que mes enfants parleraient, liront, comprendront.

Ce passage bouleversa Adama. Lui-même se plaignait souvent de l’école, de ses devoirs, de ses profs sévères. Il comprenait à présent que tout ça venait d’un rêve d’ancêtre.

Et puis soudain, une ligne soulignée attira son regard :

Si tu lis ceci, mon fils ou mon petit-fils, sache que tu es le fruit de mes sacrifices. Tu ne dois pas échouer

Adama referma le cahier un instant. Il sentait une responsabilité nouvelle sur ses épaules.