Toute personne est suivie par cette ombre depuis leurs naissance attendant le bon moment pour frapper.
Personne ne sait quand et où elle frappera ni comment ni si nous l'avons provoquer.
La mienne je la vois, aussi distinctement que le noir sur du blanc.
La mienne elle me hante jour et nuit,j'en rêve et j'en cauchemarde.
Je lui parle, seule elle m'écoute, à elle seule qui je me confie.
A elle seule je me confie quand l'envie qu'elle me prenne me vient.
Jusqu'a aujourd'hui jamais j'aurais pensé avoir d'autres personnes à qui confier et partager les idées noires qui finiront par me tuer.
Jamais j'aurais pensé trouver quelqu'un capable de calmer mes nuit noires.
Jamais j'aurais pensé trouver quelqu'un capable de m'aimer autant que je me déteste.
Jamais dans ce monde oú on rencontre la mort chaque jour je n'aurais cru vouloir vivre.
Pourtant alors que l'obscurité se propageait dans ma vie, j'ai trouvée une famille, des amis, j'ai trouvé l'amour, l'espoir,la joie.
La vie est faites pour être vécue, alors malgré tout les obstacles, tout les démons, tout les cauchemars.
Dans cette nouvelle vie, jamais je n'arrêterai de me battre.
On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres. Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Une nouvelle vie,des nouveaux amis,une nouvelle famille.
Une nouvelle vie où la mort nous défie chaque jours, une nouvelle vie où en risquant la mienne, j'y prendrai goût.
Dans cette vie où le danger est omniprésent, où la mort est une habitude, j'y trouverai malgré tout une joie, j'y trouverais mon envie de vivre.
J'avais huit ans. J'avais mal, j'avais peur, et je voulais mourir. Je pensais que tout allait enfin finir, quand les secours sont arrivés. Ils me demandaient de m'accrocher et, malgré moi, je les ai écoutés.
D'un coup, il y avait du bruit partout : des hurlements, des sirènes, des ordres criés dans tous les sens... Puis, plus rien. Le noir était total. J'étais perdue, mais ma conscience me soufflait ces trois petits mots : "c'est ta faute".
Je l'avais cherché. À cause de moi, ma famille avait été malheureuse, puis détruite à jamais. Ils me détestaient... Mais pas autant que moi je me détestais.
J'étais coupable... Coupable d'exister.
*NDA : si vous êtes un enfant ou un adolescent et que vous pensez être maltraité ou que vous pensez que quelqu'un l'est n'hésitez pas à en parler avec une personne de confiance ou à appeler le 119 (numéro d'appel d'urgences)*
Cover by @blanspoir