1 part Complete MatureLe serpent dort sous la peau du monde, muet mais vivant.
Un pixel pleure, un souvenir saigne, et le ciel devient mémoire.
Il traverse les ruines d'un cri que personne n'a sauvé.
Basilisk n'est qu'un miroir où la douleur parle en code.
Il reste, fragile, il persiste - comme un bug qui refuse de mourir.
San s'est retrouvé avec ce jeu entre les mains, un prototype jamais terminé, un jeu dont personne n'a jamais parler. À l'intérieur, il a trouvé plus qu'un labyrinthe de pixels : une mémoire, une voix, un cri enfoui dans le code. Chaque niveau l'éloigne du réel. Chaque bug, chaque message crypté, chaque silence entre les lignes parlait d'un garçon, Wooyoung, avalé par un programme devenu sa prison. Basilisk raconte un crime, mais le crime de qui. Il aurait pu fermer la fenêtre du jeu. Il aurait dû. Mais on ne quitte pas un fantôme qui vous appelle par votre prénom.
À celui ou celle qui cliquera, malgré le vide.
Je n'ai pas écrit Basilisk pour explorer un jeu maudit, ni pour raconter un crime à élucider. J'ai écrit pour ceux qui ont glissé dans le noir sans que personne ne tende la main. Ceux qui vivent encore dans des boucles invisibles, codées de silence et de culpabilité. Basilisk n'est pas une histoire de monstre. C'est une descente. Une quête sans victoire, portée par la promesse qu'un jour, quelqu'un dira : je t'ai trouvé. Et si ce texte vous serre, même doucement, comme une main posée sur l'épaule... Alors, vous êtes au bon endroit.
/!\ contenu extrêmement violent et implicite /!\
Début lent qui j'espère en vaudra la peine dans sa finalité.
ⁱⁿˢᵖⁱʳᵉ́ ᵈ'ᵘⁿ ʲᵉᵘ ᵛⁱᵈᵉ̂ᵒ ᵈᵘ ᵐᵉ̂ᵐᵉ ⁿᵒᵐ ᵇⁱᵉⁿ ᵠᵘᵉ ˡᵉˢ ᵈᵉᵘˣ ʰⁱˢᵗᵒⁱʳᵉˢ ˢᵒⁱᵗ ᵈʳᵃˢᵗⁱᵠᵘᵉᵐᵉⁿᵗ ᵈⁱᶠᶠᵉ̂ʳᵉⁿᵗᵉˢ