En l'an du monde où maintes douleurs estoient semées, advint l'histoire d'un chevalier sans bannière, nommé Ysambart, que fortune avoit durement frappé. Or estoit-il jadis seigneur de liesse et de douce amour, mais les cieux, jaloux de sa félicité, luy ostèrent sa dame, la belle Éléonore, qui fut ravie par la mort comme fleur cueillie en primever.
Lors, Ysambart erra par maints destins, portant au col un cœur dolent, tel un reliquaire de tristesse. Chaque vespre, soubz les cieux assombris, il chantoit complainte :
> « Hélas, douce amie, où est ta clarté ?
Tes yeux estoient mes soleils, et sans eulx je chancelle.
La nuit est mienne, la vie m'est félonne,
et je ne suis que l'ombre de mon nom. »
Or, maints chevaliers et dames, le voyant si dolent, disoient entre eulx : « Voilà cuer consumé par l'amor perdue, et nulle guerre n'est plus cruelle que celle de la souvenance. »
Ainsi s'escrivit la chronique d'un homme qui porta la tristesse comme bannière, et qui ne trouva jamais repos fors en ses songes, où il revoyoit Éléonore, toute drapée de blancheur, luy souriant d'outre-tombe.
Contrainte à vivre la vie d'une jeune Maghrébine de cité, je me suis longtemps senti obligée de me démarquer des autres pour me sentir différente.
Alors très tôt, j'ai décidé de travaillé dur. À l'école, je voulais réussir, me faire une place, et échapper à l'image que les gens pouvaient avoir de moi. Mais ma mère... ma mère m'a freinée net. Elle m'a imposé quelque chose qui à bouleverser ma vie à jamais...
Amira: Comment pouvais-je refuser ?
Réelle.
En cours..