Ce bal qu'on donnait sur la plage

Noah avait toujours cru à l'amour étant enfant. Enfin, je veux dire, l'Amour. Et pourtant voilà qu'elle grandit, un peu trop vite sûrement. Des barrages se brisent, des souvenirs remontent, le ciel s'assombrit. La plus grande averse de sa vie, à affronter sans parapluie.

Lui, c'est juste Max. Enfin, en réalité, c'est Maxime, mais personne ne l'appelle comme ça, alors nous n'allons pas nous y mettre, n'est-ce pas? Hanté, fantôme, le reflet de l'enfant joyeux qu'il était avant. Juste Max, celui qui se tait, celui qui encaisse, coup par coup, quoi qu'il en coûte. Mais ses erreurs le rattrapent, et cette fois ce n'est pas l'alcool qui le noiera. Parce que la vague qui s'apprête à l'engloutir, elle n'est pas alcoolisée.

Des personnalités totalement opposées pour un seul point commun : des souvenirs.

Parce que leur histoire - pardonnez-moi d'avance pour cet énorme cliché - elle est différente. Pas un coup de foudre de série américaine, pas de romance clichée britannique, pas de drama français. Juste des souvenirs contre lesquels ils ne pourront pas lutter. Les souvenirs d'une nuit qui brisa deux vies d'un coup. Très bel exemple de cette citation que je déteste tant "d'une pierre deux coups".