Je suis morte lors d'une réunion d'anciens élèves, baignant dans mon propre sang.
Ils criaient : « Eva, tout est de ta faute ! »
Pourtant, c'est moi qui les avais sauvés,
et j'ai fini par devenir le bouc émissaire de toute leur haine.
Le ciel a eu pitié de moi : je suis revenue au jour où l'on devait remplir nos vœux d'université.
Cette fois-ci, j'ai refusé de donner mon compte à Elisa.
Dès lors, je suis devenue l'égoïste, la froide, l'élève rejetée de tous,
leurs regards coupants comme des lames plantés dans ma chair.
Mais lorsque les lettres d'admission sont enfin arrivées,
ils ont découvert que leur « chouchoute » ne leur offrait pas un avenir,
mais une impasse.
Dans ma vie passée, ils ont choisi de la croire,
et ce sont leurs mains qui ont enfoncé la lame dans mon cœur.
Dans cette nouvelle vie, je ne suis plus naïve.
Même si le monde entier se dresse contre moi,
je survivrai.
- Pourquoi pas ?
- Parce.. parce que non seulement je ne te connais que depuis quelques jours en plus je ne suis pas à toi voyons, lâche moi maintenant !
- Tu m'appartiendras peut être, tu n'en sais rien.
- jamais ! Maintenant lâche moi, ça y est là.
- jamais ?
- jamais !
Il allait dire quelque chose quand on a entendu un klaxonne et quelqu'un l'appeler c'était sûrement le mécanicien, il m'a lâché, j'étais complètement sonnée, à la porte il s'est arrêté et m'a dit :
- Ne jamais relever au défit un homme, toi tu seras à moi Sadeiya Djoumane Haïdara, c'est moi qui te le dit.
Nous avons tendance à assister à des alliances de toutes sortes dans nos chères sociétés Africaines : d'amour, forcés, familiales, sous contrat, ou par intérêt... Cependant un à la suite d'un défit où devrais-je dire à la suite d'obstination effrontément démesurée et caractérisée ....c'est, et sans doute, carrément autre chose.