Hana, 21 ans, quitte tout sans prévenir.
Ses études en littérature, son appartement à Montréal, les regards inquiets de ceux qui l'aiment mais ne la comprennent pas.
Un matin de juin, elle fait sa valise et prend le premier bus pour Rivière-du-Loup, là où vit sa grand-mère.
Elle ne sait pas combien de temps elle restera. Elle veut simplement disparaître un peu. Respirer. Observer. Peut-être écrire.
Là-bas, le fleuve rythme les journées.
La maison sent la soupe et la pluie. Les silences sont plus vrais que les mots.
Et au milieu de cette lenteur nouvelle, Hana rencontre Élio.
Il travaille à la traverse, connaît les marées par cœur et cache, derrière son sourire tranquille, une vie trop lourde pour son âge.
Il parle peu, mais quand il le fait, tout devient plus clair.
Entre eux, le lien se tisse doucement - dans les silences partagés, les promenades au bord du quai, les cafés qu'on boit sans se regarder.
Ils ne se promettent rien.
Pas d'avenir. Pas d'éternité.
Juste un présent qu'ils apprennent à habiter ensemble.
Au fil des jours, Hana découvre qu'on peut aimer autrement : sans chercher à réparer, sans se perdre pour plaire.
Elle comprend aussi que fuir, parfois, ce n'est pas disparaître - c'est se donner une chance de recommencer.
Entre le poids du passé et la lumière fragile d'un été, elle devra choisir : partir de nouveau, ou rester assez longtemps pour s'appartenir enfin.
Une histoire douce et profonde sur ce qu'on tait, sur les liens qui guérissent, et sur la beauté des choses qui ne durent pas toujours... mais qui changent tout.
Hidaya n'a jamais eu sa place chez elle. Son père décide maintenant de la marier à un homme qu'elle ne connaît pas. Forcée et démunie, pourra-t-elle lutter pour sa liberté ?