La pluie tombait en rideaux fins sur la ville, brouillant les lumières néon des rues. Seo-yeon marchait seule, son manteau noir collé à sa peau, ses pensées tournées vers les dettes qu'elle n'arrivait pas à rembourser. Chaque pas résonnait dans son esprit comme un rappel cruel : elle n'avait aucun moyen de fuir sa situation.
À 26 ans, elle avait appris à se protéger par la froideur et la prudence. Elle ne faisait confiance à personne, car dans ce monde, la trahison pouvait venir de n'importe où. Pourtant, ce soir-là, quelque chose d'étrange flottait dans l'air. Une présence. Un frisson qui lui courait le long de l'échine.
Sur le quai du métro, un homme étrange l'attendait. Ses yeux étaient cachés sous l'ombre de son chapeau, mais son sourire était clair, presque... invitant. Il tendit une carte devant elle. Ses doigts tremblèrent légèrement en la prenant. Sur la carte, un message simple et direct :
"Un jeu. Une chance. Une seule issue : survivre."
Seo-yeon sentit son cœur battre plus fort. Un jeu. Une chance. Un mot qui faisait écho à tout ce qu'elle avait perdu... et à ce qu'elle pourrait gagner. Elle savait qu'accepter pouvait être une folie. Mais rester ici, dans sa vie de dettes et de solitude, était pire.
Elle leva les yeux vers l'homme, mais il avait déjà disparu, avalé par la foule. La carte brûlait presque dans sa main. L'adrénaline monta, et avec elle une résolution froide : elle irait jusqu'au bout, quoi qu'il arrive.
Plus tard, dans la nuit, Seo-yeon se retrouva à jouer à Dadji, seule dans un parc désert, comme si le monde entier s'était arrêté. Et puis une voiture noire apparut, silencieuse, comme sortie de nulle part. Avant qu'elle ne comprenne quoi que ce soit, un gaz soporifique l'enveloppa, et tout devint noir.
Menahem, jeune fille attachée à son Sud natal, s'installe à Paris après avoir décroché le poste de sa vie.
Elle est loin d'imaginer qu'elle s'attacherait autant à ses voisins d'en face, et plus particulièrement à un jeune rappeur blond décoloré, avec lequel elle va très vite nouer une profonde amitié.
Mais les amis ce comporte t-ils vraiment ainsi ?
Mathieu est menacé, son succès n'a malheureusement pas totalement réussi à le sauver de ses anciens démon.
Et quand le passé viens frappée à sa porte il ce retrouve piégé.
« -T'es vraiment insupportable, Polak.
Je souris, mais sans lâcher ses yeux quand elle me jette un coup d'œil en coin.
-Et toi, t'es trop fière pour admettre que ça te fait quelque chose.
Ména souffle, comme pour reprendre le dessus :
-T'sais quoi, Polak ? Je crois que t'as vraiment pris la grosse tête.
Elle tourne les talons pour rentrer.
Mais juste avant de franchir la porte-fenêtre, elle ajoute à voix basse, sans me regarder :
-Et le pire... c'est que ça marche.
Puis elle disparaît à l'intérieur, me laissant seul avec un sourire mi-amusé, mi-vaincu. »