Léna n'avait pas prévu de passer l'été chez son grand-père.
C'était une parenthèse forcée, une manière de fuir l'absence, le chagrin, la vie qui continuait sans elle.
Elle ne savait pas encore que ces trois jours au bord de la mer allaient marquer le début d'une histoire qu'elle n'oublierait jamais.
Noah, lui, n'avait rien prévu non plus.
Il était venu accompagner un ami, passer du temps sans réfléchir, profiter du soleil avant la rentrée.
Mais dès qu'il croise Léna, tout devient différent. Trois jours à rire, se découvrir, s'apprivoiser sans le dire. Trois jours à ne rien se promettre, mais à tout ressentir.
Puis la vie les sépare.
Les messages, les silences, les années. Chacun trace sa route, construit, s'attache, s'éloigne.
Jusqu'au jour où le hasard - ou peut-être la nostalgie - les remet sur le même chemin.
Léna est adulte maintenant.
Noah aussi.
Et ce lien qu'ils pensaient avoir laissé au bord de l'été revient les hanter, plus fort, plus vrai, plus dangereux peut-être.
La seconde version de nous est une histoire de retrouvailles, de non-dits et de contradictions.
Celle d'un premier amour qui n'a jamais eu de fin.
D'une adolescente devenue femme, et d'un garçon resté dans ses souvenirs.
Parce qu'il existe toujours une seconde version de chaque histoire :
celle qu'on a vécue,
et celle qu'on n'a jamais osé écrire.