Asphalte et axé.. le ciment pulse dans les lignes électriques des entités. Les rails sont des veines ouvertes où le fer célèbre les morts contemporains. La ville, corps-machine sans temple, fait de son carrefour son autel - bruit, glitch, fumée. Des exus connectés et des pombagiras errantes dansent parmi les ruines. Savoir, c'est incarner : laisser les rues et les signaux traverser le corps en transe électrique. Tout vibre sur le même plan - saint et satellite, rituel et bruit. La ville est un terreau fractal où le délire trace la carte. L'offrande est pixel et poésie : conscience qui ne cherche pas de forme, mais vibre seulement dans l'inachevé, dans l'axé de la pensée..
- Rédigé par Marilú Arcoverde et Élodie de Montparnasse, exploré par tous les autres hétéronymes-entités-devenir - Aurelia Silens, Anca Drăgănescu, Rodrigo Álvares, Vittoria Farnese, Bernat de Laurenç et Joílson Luz | Ayo Nwankwo Sankara | Maurício Matias Timóteo Júnior.
*Note sur la traduction* :
Mes traductions sont des expériences vivantes. Je ne maîtrise pas les langues que je traduis - je chemin entre elles comme quelqu'un qui tâtonne dans l'obscurité par pur amour du son des mots. Je traduis avec peu de ressources, et chaque erreur fait partie de l'apprentissage. Je ne recherche ni la précision éditoriale, ni la perfection grammaticale : ce qui me motive, c'est l'expérience de créer les langues en moi, de laisser le sens se déployer, se perdre et renaître sous de nouvelles formes. Traduire, pour moi, est un exercice de liberté, une façon de penser et de ressentir à travers d'autres voix, même imparfaites. C'est ainsi que j'apprends : en me trompant, en expérimentant, en vivant la langue comme un devenir.
Alors qu'une épidémie mortelle décime les rangs du Bataillon d'exploration, Livaï Ackerman se voit contraint de retourner dans les bas-fonds, cet endroit qu'il pensait avoir laissé derrière lui.
Sa mission ? Retrouver une ancienne connaissance : une femme à l'humour acerbe, autrefois simple trafiquante de remèdes et de poisons, aujourd'hui seule capable de sauver les soldats mourants.
C'est bien connu, Livaï Ackerman n'a jamais apprécié les personnalités agaçantes. Et elle, avec ses boucles blondes, ses yeux dorés et son humour noir à faire grincer des dents, a toujours eu le don de le rendre fou.
Entre explorations dangereuses à l'extérieur des murs, répliques mordantes et révélations sur l'origine de la maladie, Livaï comprend vite que cette criminelle pourrait bien être sa seule chance de survie. Et celle du Bataillon.