Chaque année, à une date précise, une étrange apparition hante le vieux manoir interdit au bout du village. La légende raconte qu'une bougie noire, allumée par un enfant téméraire, réveille la famille Noctem : la jumelle et son jumeau, accompagnés de leur sœur cadette, des êtres mystérieux que seuls les yeux innocents peuvent voir. Depuis des générations, les enfants chuchotent l'histoire entre eux : la famille Noctem rôde, observe et joue avec les limites du réel, entre magie et danger. Les parents, eux, ne voient rien et considèrent ces récits comme de simples contes pour effrayer les enfants. Mais pour ceux qui osent franchir le seuil du manoir, chaque apparition est à la fois fascinante et terrifiante, révélant des pouvoirs étranges, des sorts anciens et des mystères qui défient toute logique. Cette mini-légende annuelle tourne les têtes, mêlant émerveillement et désarroi, et marque à jamais les jeunes esprits qui osent défier l'interdit. Les Noctem deviennent alors le secret le mieux gardé, visible seulement par ceux qui ont le courage de chercher, et effrayant pour ceux qui entendent parler de cette magie invisible.
Menahem, jeune fille attachée à son Sud natal, s'installe à Paris après avoir décroché le poste de sa vie.
Elle est loin d'imaginer qu'elle s'attacherait autant à ses voisins d'en face, et plus particulièrement à un jeune rappeur blond décoloré, avec lequel elle va très vite nouer une profonde amitié.
Mais les amis ce comporte t-ils vraiment ainsi ?
Mathieu est menacé, son succès n'a malheureusement pas totalement réussi à le sauver de ses anciens démon.
Et quand le passé viens frappée à sa porte il ce retrouve piégé.
« -T'es vraiment insupportable, Polak.
Je souris, mais sans lâcher ses yeux quand elle me jette un coup d'œil en coin.
-Et toi, t'es trop fière pour admettre que ça te fait quelque chose.
Ména souffle, comme pour reprendre le dessus :
-T'sais quoi, Polak ? Je crois que t'as vraiment pris la grosse tête.
Elle tourne les talons pour rentrer.
Mais juste avant de franchir la porte-fenêtre, elle ajoute à voix basse, sans me regarder :
-Et le pire... c'est que ça marche.
Puis elle disparaît à l'intérieur, me laissant seul avec un sourire mi-amusé, mi-vaincu. »