Il y a des vies qui se brisent sans bruit, et puis il y a celle de Joyce, éclatée en mille morceaux avant même qu'elle comprenne ce que c'est que d'exister. Son père derrière les barreaux, condamnée à hanter ses souvenirs. Sa mère, arrachée à elle dans une mort trop mystérieuse pour être acceptée, trop silencieuse pour être comprise. Recueillie chez sa tante, tolérée plus qu'aimée, elle porte un vide que personne ne voit vraiment. Alors elle se tourne vers la drogue Elle enchaîne les pilules, les poudres ..., comme si chaque dose pouvait recoller un morceau de son cœur. Mais ce n'est qu'un mensonge de plus. Parce qu'au fond, Joyce ne s'évade pas : elle coule. Lentement. Silencieusement. Dans une mer d'illusions qui la ronge jour après jour.
À l'opposé de Joyce, qui avance dans l'ombre des ruines, Diana a grandi dans un empire de lumière.
Le luxe l'a bercée, l'opulence l'a entourée comme un voile protecteur, et les regards envieux ont toujours glissé sur elle comme une évidence . Mais sous les dorures, un vide immense l'habite Celui qu'on porte quand on grandit sous le regard d'une mère qui détruit au lieu d'aimer, qui juge au lieu d'étreindre
un ex qui l'a battais violée, un cœur trahi. Pour calmer la douleur, elle se perd dans les soirées, l'alcool, le sexe, cherchant dans l'ivresse et les corps anonymes un répit fugace. Diana avance comme une fleur luxueuse brisée, belle et droite .
Au cœur de ce chaos, le destin choisit de les rapprocher. Diana et Joyce, si différentes et pourtant si semblables dans leurs douleurs, se retrouvent au même endroit : Valley Disciple. Une école réputée, brillante à l'extérieur, où les murs semblent faits pour protéger, mais qui cache en réalité trahisons, secrets et même meurtre.
C'est là, entre les couloirs feutrés et les jardins impeccables, que leurs chemins se croisent.