À Abidjan, Kader Konaté, 27 ans, semble tout avoir pour lui : un bon travail dans une agence de communication, une compagne aimante, un cercle d'amis dynamique. Mais derrière le sourire qu'il affiche chaque jour, il cache une douleur qu'il n'arrive plus à contenir.
Les nuits blanches s'enchaînent, les crises d'angoisse se multiplient, et le vide s'installe.
Autour de lui, personne ne voit rien - ou plutôt, tout le monde préfère croire que "ça va".
Parce qu'un homme doit tenir.
Parce qu'un homme ne pleure pas.
Parce qu'un homme, surtout en Afrique, doit toujours paraître fort.
Mais Kader n'en peut plus.
Il est à bout.