Prologue.
Je m’appelle Alison Dilaurentis. J’ai de longs cheveux blonds et lisses et des yeux bleus gris. 1m73, 52kg, j’étais ce que l’on pouvait appeler de populaire, LA fille populaire du lycée, celle dont tout le monde rêve d’avoir sa vie. Je l’étais jusqu’à la mort de mes parents, il y a un an. « Oh, pauvre petite choupette », allez-vous me dire, « tiens c’est bizarre, c’est toujours aux mêmes que ça arrive »… Si vous croyez que je vais me mettre à pleurer ou à chercher de la pitié envers vous, vous vous fourrez le doigt dans l’œil. Je n’ai pas versé une seule larme le jour de l’enterrement de mes parents, pas que ça ne m’ait pas touché ; j’ai toujours eu comme dicton de ne jamais montrer ses sentiments devant les autres. Hors, des « autres », il y en avait des dizaines à la mort de mes parents. Ils étaient tous là, à me soutenir, à vouloir être présents pour moi, à me répéter qu’ils savaient ce que je ressentais… C’était faux. Ils ne le savaient pas. Perdre ses parents le jour de ses seize ans est quelque chose d’horrible. Mais le pire dans tout ça et de n’avoir toujours pas retrouvé le cause du décès des êtres que vous chérissiez le plus. Certains pensent au suicide, d’autres à un accident. Mais moi je savais que c’était un meurtre.
Et oui, bienvenue chez moi. Ici, tout le monde fait semblant d’être là pour les autres mais au fond, personne ne l’est vraiment. Tout le monde s’épit, se ment, se torture. Vous me trouvez pessimiste, pas vrai ? Sachez qu’il y a quelques jours je ne l’étais pas du tout. Malgré avoir coupé les ponts avec la plupart de mes amis, (vous comprendrez rapidement, trop rapidement) je vivais une vie simple, sans problèmes (si on peut dire ça comme ça). Mais maintenant j’ai compris, on ne peut se fier à personne, pas même aux gens que l’on connaissait depuis la nuit des temps. J’avais appris et « Ils » m’avaient aidée…All Rights Reserved