On a tous connu ces matins-là, comme tous les autres, où on a les écouteurs dans les oreilles et la tête dans le cul. On est assis dans le bus, on ne parle pas, on regarde le dehors. On voit les arbres défiler, les virages empruntés et la musique qui chante. La musique qui se répète, qui crie, qui emplit nos oreilles, encore et encore. Jusqu'à ce qu'un autre cri la dépasse. Le mien ? Nous étions quinze et nous étions sur le chemin de l'école.All Rights Reserved