« Tu n'es qu'un carnet, mais écrire me fais du bien. Je me sens couler, je ne voulais pas devenir amie avec cette lame. Je ne voulais pas aller jusque là. On m'a exhorté à voir une psy, mais j'ai refusé. Pas par fierté, ni par honte. Si on va voir un psy, c'est qu'on est mal, que nos proches ne savent pas comment nous aider. Je ne voulais pas, parce que l'on me prend pour une folle/menteuse. Je vais mal, mais je suis lucide, et puis pourquoi avoir honte d'aller mal ?
Je suis mal moralement et physiquement. Je me laisse emporter par des pensés, dont je ne sais d'où elles viennent, où elles commencent, et quand elles partiront. Je ne suis plus cohérente. Je dis la vérité mais on ne me croit pas. On m'a trahit. On me tourne le dos progressivement. Ma propre famille ne me croit pas, je suis perdue.
En quelques minutes, j'étais trahie, souillé par une personne que j'aimais. J'ai l'impression d'être entouré d'obscurité. Pas de lumière. Pas une seule personne. Rien pour m'écouter, m'aider, me réconforter, me soutenir. C'est ce que je crois mais d'un coup je me suis rendue compte d'une chose de capitale : il y a toujours quelqu'un pour nous : Allah. Il suffirait de savoir quel voie prendre, j'aimerais tellement savoir, comme ça je saurais qu'elle voit emprunter, et je n'aurai plus à m'inquiéter du lendemain. J'ai tellement peur, peur de tomber, car si je tombe, je ne sais pas comment je me relèverais, un allé simple vers la mort.
Des larmes coulent. Des larmes que je m'étais jurer de retenir. Des larmes qui coulent sur ce papier. Ces larmes qui rendent illisible certains mots. Ces larmes me font souffrir. Ces larmes libérées, mais moi emprisonnée. Ces larmes libres et légère que je envie.
Mais je ne peux pas rester les bras croisés. Je dois me battre. Même si j'ai peur, je me battrai pour lui, jusqu'à mon trépas. »
Ces mots illisible à cause de larmes n'était pas des mots vain. C'était plus que ça : un serment plus précieux quAll Rights Reserved