Parler...Parler avec un langage corporel, physique,
Une bouche se ferme et des bras s'étendent, ils prétendent comprendre la situation,
En amont de la scène, une robe se promène style impétueusement classique,
À même une fausse parution j'observe la scène et je peine à me limiter à la contemplation,
Parler...parle-moi je veux vivre de tout ce que tu respires ma chère,
Je veux comprendre ce que tu ressens en inspirant le parfum de ta peau,
Coller à même le dos sans se dire...Se dire un seul mot ceci est le langage inaudible du cerveau que le silence s'est mettre à terre,
Dès lors ou...Ou je passe ma main sous l'eau pour refroidir mes abdominaux.
Exécuter...un mouvement au travers du temps inconsciemment elle exécute,
Un geste, elle me teste, ma veste tombe, je me meurs...au ralenti,
J'expire, elle inspire, que Dieu me pardonne si j'oublie de tout lui dire je ne peux que lui mentir, car la flûte est en chute,
Assit sur le siège, ses lèvres s'ouvrent j'abrège, mais ce n'est pas encore fini,
Oublie...L'oublie de vivre l'instant présent, simultanément elle vit dans le passé,
Sa tenue en dit long sur ce que je vois d'elle,
Son index glisse sur la table de verre, et aujourd'hui pendant hier elle a fait de même nous étions vendredi,
Et dans ma bouche j'avais bu le champagne de la demoiselle.
Tenter...succombé sous un charme volatile qui se répand de long en large,
Et sous la lumière je suis totalement confondu,
Trop perçu, ceci est le trop-perçu d'un sentiment si rigide que même un sarcophage,
N'aurait pu contenir dix milles ans tant que sa richesse n'aurait remboursé son tribu,
Aimer...Aimer en silence aimé avec des gestes des mouvements des pensées...exécutés,
Un désir palpable que je ressens vibré à même ses commissures,
Elle commence, elle va commencer à parler en silence...Ecouter,
écouter la voix palpitante, de sa haute couture...
Je crois que je l'aime...Encore...une fois de plus...