\\ Bad Day Honey //
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Ongoing, First published Dec 04, 2015
C'est indescriptible cette sensation, la sensation d'être seul alors que nos amis nous entoure,
d'être abandonné et incompris, de se sentir à l'écart, dans un autre monde. 
Je me sens bien et je me sens seul. J'alimente mes peurs, nourris mes pires cauchemars et 
noie la réalité. Et j'aime ça, j'aime me faire du mal, c'est horrible de dire ça mais c'est la vérité.

Des gens se font du mal en s'ouvrant les veines, certes je faisait ça autrefois mais j'ai trouvé mieux,
me détruire moralement, et celle-ci reste la pire des destructions. L'impression d'être 
dépourvu de sentiments, ne servir a rien. Ceci était mon quotidien avant de découvrir Le Temps. 

Mais personne ne peux arrêté Le Temps, c'est Le Temps qui nous rattrape. Et Le Temps ma permis 
de faire des choix, souvent les mauvais, mais sa ma permis de comprendre 
qu'un simple choix pouvait changer le cour des choses.
Mais après tout ce n'est que le début de la fin ...
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Adieu, nous deux - Pierre Garnier

61 parts Complete

« Vous pouvez monter le son ? » demandai-je précipitamment au chauffeur de taxi, alors que mon cœur tambourine si fort qu'il me fait presque mal. À la radio, sa voix résonne : "L'avenir qu'on dessinait la nuit, ne vivra que dans nos souvenirs, on a fini par se détruire, pour eux." Pierre. L'homme que j'ai aimé de tout mon être chante notre histoire - un écho de ce qu'on a été, mais surtout de ce qu'on a perdu. Les larmes jaillissent avant même que je ne puisse les retenir. Mon regard tombe sur l'écran de mon téléphone, où une photo de nous deux s'affiche en fond. Nous souriions, insouciants, à une époque où tout semblait possible. « Adieu, nous deux », murmurai-je faiblement. Le taxi s'arrête brusquement, me tirant de mes pensées. Je sors quelques billets, les mains tremblantes. L'air glacé de la nuit parisienne m'enveloppe, mais c'est autre chose qui me glace le sang : une affiche géante sur la façade d'un bâtiment. Son visage. Pierre, sous les projecteurs, souriant comme si le monde lui appartenait. Je détourne le regard et resserre mon écharpe autour de mon cou. Chaque rue, chaque murmure semble crier son nom. Je voulais fuir. Oublier. Mais, au fond de moi, je sais que l'on ne peut pas fuir quelqu'un qui a marqué chaque coin de votre âme. -------- Alma Vernet x Pierre Garnier