Justice ! À l'autel de l'absurde et au piédestal de l'inconscience importune Dans l'errance sans fin et en vain, ma naïve ignorance, mon infortune, Sur le sable en braises et au sommet des vierges et ocres dunes, Je vais à la quête de la vérité, de ta sublime parole, Le coeur assombri par tant de malheurs et de misère en paraboles. Je ne cesse de me demander vers quel horizon, Vers quelle issue, le monde se précipite sans unique raison ? Je me demande si cette lourde amnésie qui nous saisit, N'est point qu'un nuage de passage, simple écho de l'errance, Qu'un bref désespoir dans un océan d'espoir et d'espérance, Une foi profonde dans le ciel du doute et de l'incertitude ! Ô temps, suspends ton cours pour que s'arrête cette tempête D'injustice, d'oppression, de tuerie et de génocide ! Trop de larmes qui brûlent le coeur des jeunes, Trop hauts les murs qui brisent leurs rêves nocturnes et diurnes ! À quoi bon de vivre heureux, quand tous sont si malheureux ! À quoiAll Rights Reserved
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