Chronique : Humiliée, blessée, détruite, morte.

Humiliée, Blessée, Détruite, Morte. Voilà qui je suis, ce que je suis devenue. Un jour, il suffit d'un jour, une soirée, d'avoir trop bu, pour que tout bascule. Le néant, voilà ce que tu as laissé derrière toi, derrière ce que tu m'as fait. J'ai inlassablement essayer de te trouver des excuses, en vain, je ne comprends pas et ne comprendrais sûrement jamais ce qui t'a poussé à me blessée, toi qui prétendais m'aimer. Je suis morte de l'intérieur, tu as fait de moi un cadavre, une âme perdu obligée de rester sur cette terre dont je ne veux plus. Je ne vis plus, je survis, je survis pour mieux mourir. Tu m'as tout enlevé, ma joie, mon sourire, mon rire, ma dignité, ma vie. J'ai réellement essayer d'oublier, d'aller de l'avant, j'ai même essayé de te pardonner, mais rien ne marche. Je suis là, sans but, ne souhaitant qu'une chose, souffrir autrement, pensant sans cesse à la mort qui m'attend. Mais je l'avoue, j'ai peur, peur de ce que je vais laissé derrière moi. Alors je reste, encore et encore, mais je t'en supplie donne moi le courage de partir sans revenir. Je me fais pitié, je rejette une vie que des milliers rêveraient d'avoir, par ta faute. J'ai été idiote de te faire confiance, tout est de ma faute au final. J'écris sur un papier sourd mon départ que je construit, je partirais sans détour et le ferais sans bruit et puisqu'il faut mourir un jour, pourvu que ce soit celui-ci.