La grosse horloge au dessus de l'université sonna en indiquant 3h du matin, déjà. Le temps était passé si vite mais il n'avait pas prêté attention à ce détail. Il courait dans les escaliers et les couloirs pour arriver devant la chambre, cette chambre. La chambre 412, il y entra, comme il en avait prit l'habitude au par avant. Il s'assit sur le bord du lit et pleura, il pleura de manière ininterrompue, c'était seulement maintenant qu'il réalisa ce qu'il se passait. Personne ne pouvait l'arrêter de pleurer à ce moment précis, personne sauf lui, mais il n'était pas là, il était partit.
Il fini par se laisser tomber sur le matelas, épuisé, ne cessant jamais de pleurer, il ne prit même pas la peine de défaire ses chaussures ou d'enlever son pantalon et se replia sur lui même de son côté du lit, celui ou il l'a tant de fois observé dormir le petit matin, celui où il l'a embrassé à ces mêmes moments, quand il était à peine réveillé et qu'il lui soufflait l'intimité de son sommeil, la douceur de ses rêves, quand il lui rendait son premier sourire de la journée, ce sourire énamouré plein de tendresse, ses je t'aime chuchotés à voix basse dans le creux de son oreille, et ses baisers qui étaient une promesse incertaine d'amour passionné, ses baisers qui était les siens, les leurs à ces moments donnés.
Il plongea sa tête dans les oreillers et essaya d'humer les dernières effluves qu'il aurait pu laisser sur les draps. Un léger sourire vint feindre les larmes qui coulaient sur ses joues quand il sentit le doux parfum de la lessive mêlé au musc du parfum qu'il avait l'habitude de porter, l'odeur d'Harry, celle qu'il préférait entre toute.
Les perles humides continuaient de dévaler le chemins qui séparaient ses yeux de ses lèvres quand il fini par sombrer dans un sommeil torturé dans ce lit qui n'était plus le siens dorénavant, en réalisant ce qu'il venait de perdre à tout jamais.