Mon amie
D'une soirée mondaine, où je m'ennuyais éperdument, toutes mes pensées charnelles
Me hantaient et m'envahissaient continuellement, vers toi, la femme que j'aime amoureusement.
Je rêvais en secret, les yeux ouverts en cette soirée monotone, d'amour et de grands ébats,
Où toi et moi en ce jour d'automne, se livreraient à l'amour sans retenue et sans « je ne veux pas ».
Les volets clos et portes fermées, j'imaginais une pièce noire, quelques bougies allumées,
Toi munie d'un bandeau noir, tes yeux voilés où ton beau corps nu me serait ainsi dévoilé.
D'une musique envoûtante en bruit de fond, douce et envahissante, tel que notre amour passion,
Qui te prédirait une nuit de baisers, de caresses si plaisantes à en mourir d'être aimée.
Un peu d'encens, parfumant ainsi notre chambrée, où de mes gestes si doux si raffinés
Ton corps brûlant subirait l'extase d'une jouissance extrême que tu ne puisses maîtriser.
De jeux de mots, entre l'amour et la vulgarité, que je déposerais au creux de ton dos,
Où mes lèvres passionnées flâneraient en tes endroits les plus intimes et si secrets.
Je rêve de ton amoureuse éloquence qui sera notre en cette nuit romantique,
Nous aimer d'amour à en subir nos plus folles envies et nos plaisirs érotiques.
Je serai tien, tu seras mienne.
Alors, ton corps et mon corps se répandront en encore jusqu'à l'aurore.