Ethan a dix-sept ans, est terriblement gaffeur, aime écrire mais est puni par Dieu et vient juste d'arriver dans sa nouvelle famille d'accueil, paumée dans un affreusement charmant petit bourg californien. Là-bas tout est beau, tout est bon et tout le monde paraît si merveilleusement, féeriquement, si américainement heureux que c'en est douloureux. Enfin, pas tout le monde:il y a bien cette furie blonde avec un appareil photo rose et son soi-disant jumeau, l'homme-phasme, l'un plus bizarre et solitaire que l'autre. Et, malgré tout, malgré lui mais surtout malgré eux, il sera amené à passer la plus étrange, incompréhensible et merveilleuse période de sa vie.
Alors, bien sûr, cette histoire peut vous paraître étrange. D'ailleurs, il vaudrait mieux qu'elle vous paraisse étrange ou alors cela signifierait que vous êtes au choix 1) extrêmement étrange 2) étranger et ne comprenez pas ce que j'écris ou 3) analphabète. Dans ces cas-là, je ne vois pas ce que vous faites ici mais vous pouvez toujours rester, surtout si vous aimez les histoires incluant des étranges malédictions, un voyage initiatique, la bénédiction d'une déesse grecque méconnue et vengeresse ou encore des désastres en tous genres et une histoire d'amour adolescente.
Dans ce cas-là, vous êtes exactement là où il faut.
PS: aucun lézard n'a été blessé durant l'écriture de ce roman. D'ailleurs, aucun pot de beurre de cacahuètes non plus.
«Du grand art, tout simplement.»
Léopoldine, alter-ego de l'auteure
«Mouais.»
Ève Épineux, autre alter-ego de l'auteure, sceptique de nature.
«Vous savez que j'aime beaucoup
vos cheveux comme ça?»
L'auteur elle-même à vous (d'ailleurs,votre t- shirt fait très bien ressortir vos yeux)
Il s'agit d'une histoire d'amour, un conte de fée, dans lequel le prince charmant n'est pas riche blond aux yeux bleus sur un cheval blanc. Cette fois le prince charmant est pauvre, un garçon comme tant d'autres d'un quelconque quartier pauvre de Yeumbeul , et il essaye de survivre en roulant son thiak thiak ( taxi moto ), non pas par plaisir, il n'a pas de choix. La sienne n'est pas un moto de luxe , mais plutôt, une lutte, un combat pour la survie. Pas d'autre choix, le fils doit enfourcher un taxi-moto et rouler. Entre aller à l'université et ne pas manger, le choix est très simple et clair :Moto- taxi .Dans ce cadre sombre triste et douloureux, le petit prince noir aux yeux noirs (pas sur un cheval blanc) n'est pas à imaginer que cette activité momentanée va occasionner une rencontre heureuse qui va illuminer sa journée, transformant son activité de «Moto-Taxi» en «Taxi-love». Finalement tout n'est pas perdu. Il y a toujours de l'espoir.