Perdu dans la nuit noire, le corps meurtri, douce image de mon âme mutilée, j'ai le regard fixe, l'oreille attentive, et mon cœur, lui, il est vide. Ou bien peut être un peu trop rempli. Mes épaules frêles, scène de ma souffrance, soutiennent cette pièce de théâtre acerbe qui se joue autour de moi. Telle une spectatrice qui regarderait s'effectuer sa propre vie. Passive, la mort viendra me cueillir... À moins que je vienne la retrouver en première, m'offrant toute entière, mon âme, mon coeur, mon corps. Ici, j'écrirais un peu tout, un peu n'importe quoi, tout autant mon régime alimentaire, que mes envies, parfois, un peu suicidaires. Mais je tiendrais bon. Enfin, j'crois.All Rights Reserved
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