Là-bas . Je n'étais pas chez moi. Là-bas je marchais sur le port , le vent séchait mes larmes , j'avais sur la pomme de ma main le goût de toi . Tu disais pour me rassurer que je pourrai revenir le mois prochain , tu disais. J'approchais sans que tu le saches de mon dernier voyage, en effet la maladie dont je souffrais ne me laissait plus de répit, je souffrais à l'idée de ne plus regarder en face tes yeux ! J'écris d'une main tremblante mes derniers mots , le lit d'hôpital est froid comme la mort . J'écris en cachant mes larmes . Je reviendrais sur ta peau un apres midi d'été , je serais vent du sud; Je reviendrais hanter ta couche de vivante , je serais la douceur d'une soirée d'été. Ne pleure qu'un moment mon cœur, ne pleure qu'un moment ! Je vais vers l'esprit, mémoire infinie qui à la goût d'éternité. Et si le silence est l'après de tout ,marque à tout jamais mon nom sur le sable ...
1 part