" - Arrête ! C'est complètement fou, amore, tu ne peux pas faire ça !, s'exclama sa dulcinée. Tu n'es pas venu en Amérique pour ça Paolo... Rappelle-toi, avide d'argent et désir de s'accomplir, ce sont ces raisons qui t'on conduit là-bas, au pays de l'Oncle Sam, lui expliqua-t-elle.
- Je sais, Giulia, je sais déjà. Mais tu le sais aussi que le mystère plane toujours autour de la mort de mon père... J'ai eu quelques indices, mais est-ce que je peux croire en eux ?, se questionna Paolino.
- Justement, c'est à cause de ces indices que tu nourris une haine incommensurable pour je ne sais qui d'ailleurs, dit-elle en lui prenant la main.
- C'est ça qui me rend fou Gigi !, s'écria le jeune homme en se redressant. Qui est le meurtrier ? Un inconnu détraqué ? Ou tout simplement un proche parent ? Cazzo !
- Te venger ne te conduira à rien, je ne veux pas te perdre, avoua-t-elle d'un ton désolé. Je t'en supplie, tout se paiera un jour, tu le sais, non ? Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose...
Giulietta détourna son regard de son compagnon, elles sentaient les larmes monter. Lui, perdu dans ses pensées, se contenta de passer ses mains sur son visage.
- No, le coupable paiera cher. Les choses sont claires, tous les chemins ne mènent pas à Rome et tu le sais. Il n'y a qu'un seul moyen de parvenir à mes fins...
- Paolo ! Qu'est-ce qui t'arrive !, le coupa Giulia, en pleurs, tentant de raisonner son petit ami.
- Et la fin justifie les moyens, termina-t-il d'un ton machiavélique, fixant un point dans le vide. "
Mon père ? Il me bat depuis le plus jeune âge et je peux rien y faire.
Ma mère elle, m'a abandonné telle une lâche il y'a 9 ans, j'ignore toujours la raison.
ce soir-là, quand mon père m'a mise à la rue, j'ai assisté à une scène où je ne devais pas être, ce qui a engendré des conséquences.