Expirer, c'est mourir. L'inspiration, c'est la vie. La vraie vie. C'est le souffle en profondeur, à l'intérieur de l'être. Comme si le Vent, dont nul ne sait d'où il vient ni où il va, inhalé par l'être, lui insufflait l'essence des choses, la subtilité même.
Suffit-il que l'esprit du récipiendaire soit préparé, notamment par la socioculture, l'expérience, pour que le Vent vienne et le féconde ? Ou, idéalement, le Vent, avec une certaine autonomie, choisit-il celui qu'il inspirera ?
L'exemple le plus caricatural de l'inspiration est peut-être celui de l'écriture automatique, exercice auquel nombre d'écrivains ou de simples curieux se sont livrés. Les seules écoles modernes de la pensée doivent-elles expliquer cet afflux incontrôlé de phrases parfois limpides ? L'Inconscient-roi version psy-"chose" est-il à cette aune la seule clef de la livraison de textes que l'auteur même - et ici, nous sortons largement du cadre de l'écriture automatique - ne reconnaît pas à la relecture ?
Mozart (divin, chacun le sait, mais tout de même...), qui écrit d'urgence une symphonie en deux jours et une nuit, alors que tous ses feuillets d'écriture - donc aussi ses thèmes - lui sont enlevés au fur et à mesure pour que l'orchestre puisse répéter ! Qui !...
Comment !...
La bizarrerie, c'est précisément la faculté d'en appeler à l'utilisation de ressources en soi, à priori insoupçonnées, c'est-à-dire, pour la création d'une œuvre dont la finalité nous est sans doute connue le plus souvent, l'occurrence d'une forme et d' « accidents » peu maîtrisés. « C'est moi qui ai écrit cela ? J'aurais donc peint ceci ! Comment pouvais-je savoir et exécuter, en aveugle, dirait-on, cette parcelle d'œuvre... ? »
Je suis une jeune fille de 16 ans qui vit comme les autres avec ses deux frères et sa sœur et qui est confrontée à la perte de ses parents.
Ce drame va conduire à des changements radicaux auxquels ma fratrie et moi n'étions pas prêts.
Je n'espérais pas vivre cette vie-là, je n'espérais pas ce destin mais c'est ainsi.
Je voulais la vie basique que tout le monde rêve d'avoir, mais moi Soukaina je suis l'exception à la règle.
Voici mon histoire...
Selon l'article L122-4 du code de la propriété intellectuelle : « Toute représentation intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'artiste (...) est illicite »