Expirer, c'est mourir. L'inspiration, c'est la vie. La vraie vie. C'est le souffle en profondeur, à l'intérieur de l'être. Comme si le Vent, dont nul ne sait d'où il vient ni où il va, inhalé par l'être, lui insufflait l'essence des choses, la subtilité même.
Suffit-il que l'esprit du récipiendaire soit préparé, notamment par la socioculture, l'expérience, pour que le Vent vienne et le féconde ? Ou, idéalement, le Vent, avec une certaine autonomie, choisit-il celui qu'il inspirera ?
L'exemple le plus caricatural de l'inspiration est peut-être celui de l'écriture automatique, exercice auquel nombre d'écrivains ou de simples curieux se sont livrés. Les seules écoles modernes de la pensée doivent-elles expliquer cet afflux incontrôlé de phrases parfois limpides ? L'Inconscient-roi version psy-"chose" est-il à cette aune la seule clef de la livraison de textes que l'auteur même - et ici, nous sortons largement du cadre de l'écriture automatique - ne reconnaît pas à la relecture ?
Mozart (divin, chacun le sait, mais tout de même...), qui écrit d'urgence une symphonie en deux jours et une nuit, alors que tous ses feuillets d'écriture - donc aussi ses thèmes - lui sont enlevés au fur et à mesure pour que l'orchestre puisse répéter ! Qui !...
Comment !...
La bizarrerie, c'est précisément la faculté d'en appeler à l'utilisation de ressources en soi, à priori insoupçonnées, c'est-à-dire, pour la création d'une œuvre dont la finalité nous est sans doute connue le plus souvent, l'occurrence d'une forme et d' « accidents » peu maîtrisés. « C'est moi qui ai écrit cela ? J'aurais donc peint ceci ! Comment pouvais-je savoir et exécuter, en aveugle, dirait-on, cette parcelle d'œuvre... ? »
"Chaînes Invisibles"
Qu'est-ce qui nous lie vraiment ?
Est-ce l'amour, la famille, ou la société ?
Elle et Lui vivent une passion dévorante, mais leurs cœurs sont prisonniers de chaînes que personne ne peut voir. À travers leurs regards, leurs luttes et leurs promesses, ils découvrent que la liberté ne s'obtient qu'en affrontant les peurs, les attentes et les secrets qui les enserrent.
Ensemble, ils cherchent à briser ces chaînes, même si cela les consume.
Un roman poignant qui explore le poids de l'héritage, le pouvoir de l'amour, et le courage qu'il faut pour s'émanciper de ce qui semble inévitable.
« On a tant abusé du regard dans les romans d'amour qu'on a fini par le déconsidérer. C'est à peine si l'on ose dire maintenant que deux êtres se sont aimés parce qu'ils se sont regardés. C'est pourtant comme cela qu'on s'aime et uniquement comme cela. Le reste n'est que le reste, et vient après. Rien n'est plus réel que ces grandes secousses que deux âmes se donnent en échangeant cette étincelle. »
Victor Hugo.