Dépendance

Au sang du poème
Au coeur de la vie
Livide avant d'être blême
A l'encre sur ces lignes
Un mot ou deux c'est déjà un signe
Regard perdu dans la souffrance
Jamais n'a connu l'insouciance
Trop vite la vie s'est imposée
Sans que rien ne soit loué
le rêve est improbable
Quand la vie est insoutenable
Tu cherches dans les entrailles
La vie te prend aux tripes
Mais tu avances vaille que vaille
Au chant du sang guerrier
Qui coule dans nos veines
Mais qui jamais ne connaît la haine
On combat avec notre coeur Pour ne jamais connaître le déshonneur
La misère n'est pas une fatalité
Il faut vite l'apprivoiser
La regarder en face
Comme on se regarde dans la glace
Il vaut mieux être misérable et heureux
Que riche et malheureux