Après ma mort, je me suis débarrassée petit à petit de ce qui ne me servait plus à rien. Mes désirs, mes croyances, mes ambitions, mes doutes... Toute trace d'humanité fut désintégrée. J'ai découvert que sur la route de l'éternité, il fallait mieux voyager léger. En fait, je ne me sens accrochée qu'à une seule chose, ma mémoire.All Rights Reserved