Lara a tout pour être heureuse : l'homme idéal tout d'abord, mais aussi une maison à l'ameublement suédois flambant neuf, un voisin « toujours prêt », une sœur au physique parfait (qui se trouve également être l'ex de l'homme idéal en question), une mère aigrie, un père à moustache et un frère homosexuel parti réaliser son rêve de drag queen à Las Vegas.
Oui... la vie de Lara serait absolument parfaite... si Lara n'était pas Lara ! A savoir une trentenaire complexée, hypersensible, paranoïaque et légèrement névrosée. En réalité, depuis sa fausse-couche, Lara déprime. Pas seulement à la manière des héroïnes de série, autrement dit à grand renfort de scotch (la boisson, faut-il le préciser ?) et de malbouffe, noon ! Rappelez-vous : elle est hypersensible et névrosée... c'est donc très logiquement que notre héroïne de roman à nous passe sa triste vie à dynamiter, la plupart du temps consciemment, toujours consciencieusement, tout ce qui pourrait l'éloigner de sa morosité.
Et si pourtant le bonheur ce n'était pas si compliqué ?? =P