Le vent me fouettait le visage, et me faisait frissonner de la tête aux pieds. Mon corps au dessus du vide se balançait d'avant en arrière, plus je m'approchais du vide, plus mon esprit s'embrouillait. J'avais tout perdu, plus rien ne me retenait une minute de plus. Et pourtant quelque chose faisait que je n'eu pas la force de sauter. Oh, et merde. Je n'avais plus la foi de rester dans ce monde. Certes sauter dans le vide et mettre fin à sa vie n'était pas la solution, du moins c'est ce que je pensais. Apparemment il y a toujours une lueur d'espoir. Moi j'crois pas en tout ça, que des conneries dite en l'air. Et je ne pense pas que l'on puisse qualifier ceci d'un « suicide », quand la personne est déjà morte intérieurement. La lumière en moi s'était éteinte à tout jamais, et la seule personne qui avait le pouvoir de la rallumer, n'était désormais qu'un misérable souvenir. Je pris mon élan, et quand mon premier pied flotta dans le vide, j'entendis une voix rauque qui me fit sursauter. « Louis, non. » Putain.