Le Dernier Galop

Les coups frappé s à la porte m'ont réveillée tout de suite. Qui pouvait venir à cette heure de la nuit ? Ça me flanquait des frissons partout. J'ai attendu un peu espérant que mes parents descendraient. Mais non, ils n'entendaient rien. Les coups on redoublé. Je me suis levée. J'ai saisi un tâtons mon sweat-shirt que j'ai enfilé sur mon pyjama. Puis je suis sortie dans le couloir sans prendre la peine d'allumer. Nous habitons une grande ferme ancienne à Colombages et je suis la seule à dormir au rez-de-chaussée. Dans l'ombre, nos vieux meubles ont l'aspect de monstres embusqués. Le carrelage est toujours frais, mais, cette nuit-là, il était glacial. Mauvais présage. J'ai traversé la salle à manger et me suis appuyé contre la porte. J'ai bredouille :
-Qui... qui est-ce?
-C'est moi! Anthony! a répondu une voix que connaissait. Ouvre, Astrid! Je t'en prie! Il est arrivée un malheur!
Mon cœur s'est mis à battre très vite. J'ai déverrouiller la porte pour faire entrer Anthony.