Il frappa dans la porte ce qui me fit sursauter. Et puis un silence s'installa, un peu trop lourd. Je restai tout de même les bras ballants devant cette maudite porte. Après ce qui parut une éternité je vis la serrure tourner et la porte rouge s'entrouvrir. Une sensation de soulagement m'envahit et s'enfuit aussitôt que je croisai son regard. Une lueur un peu démente rôdait dans ses orbes verts et d'un ton calme il détacha les mots : - Cette porte, ça aurait pu être ta tronche. Dégage, je ne veux plus jamais te revoir et si tu croises intentionnellement mon chemin je ferais en sorte d'obtenir une injonction d'éloignement. Ses traits déformés par la rage transmettaient une haine sans pareille. Je déglutis difficilement et un frisson parcourut ma colonne vertébrale. Ma colère était remplacée par de la tristesse à présent. Il claqua brusquement la porte. À ce bruit, je me ressaisis et essuyai la larme qui venait de couler sur ma joue et me précipitai hors du bâtiment puis dans la voiture des Scrubs, où Eddie m'attendait. - Alors ? - Il a été plutôt clair, je crois bien que c'est fini.
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