Monsieur J

« Cher Monsieur Journal, cette journée du treize janvier deux mille seize, avait été autant mauvaise que destructrice. Cependant, ce soir-là quelque chose avait changé, j'avais changé quelque chose de manière tragique. J'enviais de réécrire mon destin, ce destin fataliste. Vous jugerez sûrement mon geste comme étant un pêché pourtant je ne le regrette nullement. Depuis ce fameux mercredi ma vie s'est métamorphosée, elle n'est pas meilleure néanmoins, je l'ai acceptée ce qui m'a apaisé. Les gens qui ne possédaient aucun égard envers moi, se sont mis à me juger, ou à me placer en victime. Coupable ou martyre ? Une question sans réponse même pour moi. Je ne me sens pas martyre, mais pas non plus coupable, malgré les conséquences de mes actes. L'endroit où je me trouve est sale, froid, terrifiant, toutefois tellement plus propre, chaud et accueillant que mon ancien abri.
Vous m'avez aidé à prendre en main mon avenir. Merci Monsieur J. »

De Mademoiselle Robin, le 21 février 2016 à 15 heures 59.