Une petite fille était assise sur une chaise entourant une des tables de sa salle de classe. Sans la connaître, on lui donnerait six ans. Elle coloriait, attendant sûrement quelqu'un. Elle coloriait, calmement, s'appliquant. Totalement concentrée. Elle coloriait dans des tons sombres, un dessin fait préalablement par elle-même. Il représentait une dame, qui pleurait. Son teint était pâle, mais sale. Ses cheveux noirs de jais étaient emmêlés, et des larmes étaient sur le point de tomber.
A sa droite, gigotait une dame, apparemment stressée. Elle ressemblait étrangement au visage du dessin. A sa gauche, un homme, le visage totalement passif, contrôlé. On remarquait l'étrange contraste entre le mari et la femme. Une femme s'asseyait devant eux. Quelques paroles s'échangèrent rapidement, puis des pleurs de la mère, secouée de spasmes. Du côté du père, rien ne se passait. Ses yeux étaient vides, son regard froid. Et pourtant, on aurait pu jurer voir ceux-ci s'embuer légèrement, avant qu'il ne les cligne longuement. La fillette fut portée, se débattant, en vain, par cette femme inconnue. Sans le savoir, sa vie prenait un tournant inimaginable à ce moment-là.
Découvrez la nouvelle vie de cette fillette devenue presque adulte, rencontrant de nouveaux problèmes : son pouvoir, la jalousie, et l'amour...
"Chaînes Invisibles"
Qu'est-ce qui nous lie vraiment ?
Est-ce l'amour, la famille, ou la société ?
Fadella et Chamss vivent une passion dévorante, mais leurs cœurs sont prisonniers de chaînes que personne ne peut voir. À travers leurs regards, leurs luttes et leurs promesses, ils découvrent que la liberté ne s'obtient qu'en affrontant les peurs, les attentes et les secrets qui les enserrent.
Ensemble, ils cherchent à briser ces chaînes, même si cela les consume.
Un roman poignant qui explore le poids de l'héritage, le pouvoir de l'amour, et le courage qu'il faut pour s'émanciper de ce qui semble inévitable.
« On a tant abusé du regard dans les romans d'amour qu'on a fini par le déconsidérer. C'est à peine si l'on ose dire maintenant que deux êtres se sont aimés parce qu'ils se sont regardés. C'est pourtant comme cela qu'on s'aime et uniquement comme cela. Le reste n'est que le reste, et vient après. Rien n'est plus réel que ces grandes secousses que deux âmes se donnent en échangeant cette étincelle. »
Victor Hugo.