À la Une, une manchette :
"La maman qui congelait ses bébés condamnée à 23 années de réclusion criminelles"
Une mère jugée pour deux infanticides. Dix ans après une première condamnation pour les mêmes faits.
Ça intriguerait n'importe qui.
"Parfois, j'ouvrais la porte du congélateur pour m'excuser"
Ça, ça m'a intrigué moi.
Si ce roman prend appui sur le fait divers, l'histoire de cette mère congeleuse, il ne s'attache pas à expliquer, pas à comprendre. Il va plus loin, au-delà des morales et du correct, pour appréhender à travers cette femme, à travers le bas quotidien de cette mère hors norme, et par le biais de la loupe, du grossissement dix-mille fois, de l'absurde, la question d'une maternité déviante.
En deux mots, oui : Marie parle à ses bébés. Congelés.
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La perte d'un être cher est si douloureux et lorsqu'elle se produit dans des conditions aussi tragiques après une dispute, la douleur est plus intense, déchirante voire mortelle. Mila commence à voir Kal partout, rongée par la culpabilité, les regrets et le chagrin.
Y'aura-t-il encore un avenir pour elle sans son premier amour ? Comment réapprendra-t-elle à vivre sans son premier amour ?