Tout le monde a une bête en soi, se mouvant sous notre peau avec une discrétion féline, réclamant sa nourriture -aussi abjecte soit-elle- les soirs de pleine lune et prête à nous dévorer si on la laisse libre trop longtemps. Mais ça, c'est pour la plupart des gens. Pas pour J. Et encore moins pour Lui. Leurs bêtes à eux, c'est tout les soirs qu'elles rugissent férocement pour réclamer qu'on les nourrisse et elles ne semblent jamais être rassasiées. Si bien que, à l'université, tous les deux peuvent déjà la sentir les dévorer de l'intérieur. Mais peut-être que, après-tout, tout ceci n'est pas à propos de tuer la Bête qui vit en chacun de nous, mais de la dompter et de trouver quelqu'un avec laquelle la nôtre puisse jouer en toute liberté.
"We are all searching for someone whose demons play well with ours"
"All you have is your fire,
And the place you need to reach
Don't you ever tame your demons,
But always keep 'em on a leash... " -
-Hozier, Arsonist's Lullabye
PS:Bon, excepté tout ce que laisse entendre ce qui est écrit plus haut cette histoire n'est pas DU TOUT fantastique. Mais je savais pas comment expliquer à propos de quoi c'était, alors je me suis dite qu'on allait partir sur la voie de la métaphore filée et garder le mystère (SPOILER ALERT:le muy gay). À lire en écoutant la chanson de Hozier ci-dessus qui va parfaitement avec l'histoire. Ha, et, même si je doute que qui ce soit lise ce que je suis en train d'écrire, cette histoire n'est, en fait, qu'une petite partie d'une IMMENSE fanfiction que j'ai dans la tête et que je n'arrive pas à me décider à écrire pour beaucoup de raisons. Donc, en fait, vous allez lire une fanfiction. Et, s'il y a bien une âme qui me lis dans le vaste monde, je vous invite à essayer de deviner de quelle univers elle est inspirée et de quels personnages (indice:vous allez avoir du mal) et de m'envoyer vos géniales déductions. Si bien sûr, quelqu'un se décide un jour à me lire.Todos los derechos reservados