Je suis Anya Lewis, j'ai dix-sept ans. Aujourd'hui, j'entâme une nouvelle et dernière année a Almanzore. Ici, le grand manoir, les bâtiments, la fôret bordant le domaine semblent avoir été piégés par le temps, depuis la création de l'école en 1779.
Et c'est ici, en pensionnat que je passerai les dix prochain mois.
[...] Je m'avance dans l'entrée, passe sous un porche ancien, donnant lieu sur une cour ovale traversée par une imposante allée de Hêtres. "ALMANZORE" était gravé dans la pierre au-dessus porche, comme un appel. Je ne pourrais-dire combien de fois j'ai foulé les pierres de cette allée, et au-comment, tout en étant si familière, aujourd'hui me semblait si différente. Je ne pourrais-dire si c'était dû au parfum de l'air, à la gymnastique houleuse des ombres autour de moi, où simplement moi. Quelque chose a changé.
Il s'agit d'une histoire d'amour, un conte de fée, dans lequel le prince charmant n'est pas riche blond aux yeux bleus sur un cheval blanc. Cette fois le prince charmant est pauvre, un garçon comme tant d'autres d'un quelconque quartier pauvre de Yeumbeul , et il essaye de survivre en roulant son thiak thiak ( taxi moto ), non pas par plaisir, il n'a pas de choix. La sienne n'est pas un moto de luxe , mais plutôt, une lutte, un combat pour la survie. Pas d'autre choix, le fils doit enfourcher un taxi-moto et rouler. Entre aller à l'université et ne pas manger, le choix est très simple et clair :Moto- taxi .Dans ce cadre sombre triste et douloureux, le petit prince noir aux yeux noirs (pas sur un cheval blanc) n'est pas à imaginer que cette activité momentanée va occasionner une rencontre heureuse qui va illuminer sa journée, transformant son activité de «Moto-Taxi» en «Taxi-love». Finalement tout n'est pas perdu. Il y a toujours de l'espoir.