Vêtue de ma longue robe noire, je regarde les passants marcher lentement en pleurant. Certains contiennent encore leurs larmes, mais tôt ou tard ils ne pourront plus les retenir. Je suis là, comme la plupart de nous, debout, devant ce cercueil qui me semble si familier, plus de vie dans mes yeux, ni dans mes gestes. Rien que du vide et du noir. Il a fallut que tu t'approches, comme si de rien n'était, et que tu lises, cette lettre qui a bouleversé mon cœur et fasse, enfin, tomber mes larmes.