La plupart des hommes luttent pour devenir celui qu'ils veulent être. Moi, je me bats pour ne plus jamais redevenir celui que j'étais.
Je m'appelle Enzo Da Silva.
Je vous y raconte mon histoire, celle de ma vie.
Quoi que l'on ait dit de moi, et même lorsqu'on m'a trainée dans la boue, des personnes n'ont jamais cessé de m'aimer et de me porter leurs soutien. Mon fils est ce que j'ai de plus cher. Au micro, à travers mes textes, je passe des messages, je me livre.
J'ai toujours considéré mon quartier comme une addiction de cœurs, des personnes à part entière avec qui j'aimais partager, et non comme un simple endroit comme certain peuvent s'imaginer.
Puis, un jour, je suis partie sans dire au revoir.
Je ne vous est pas régnée non loin de la, croyez-moi, ce n'était pas non plus de l'arrogance mais j'avais tellement de choses à vous dire qu'il m'aurait fallu bien plus qu'un grec, ou un tour en YZ.
Pendant des années, les frères m'ont vu courir derrière la musique les cross tous sa, mais ils n'ont vu de moi qu'une enveloppe derrière laquelle se cachait un cœur meurtri.
Toute ma vie a été une école, j'y ai appris qui je suis et qui je ne suis pas, ce que sont les autres, ce qu'ils ne sont pas. Qu'ils peuvent être des amis mais pas des refuges, qu'ils peuvent donner la main mais ne pas décider à ta place.
A cette école, j'ai aussi compris qu'il n'est pas bon d'être gentil et que, donner tout, toujours écouter les autres, j'ai manqué d'étouffer. On a dis de moi que j'ai renié celui que j'étais. Parfois, toucher le fond donne beaucoup d'ardeur à vivre, à aimer, à donner, à méditer et surtout à choisir de ne plus être un consommateur de la vie mais un cultivateur du bonheur.
En lisant mon histoire, vous découvrirez que ce qui m'a touché. Je veut vous emmener au fond de mon cœur, pour que vous compreniez ce qui m'a émue, ce qui m'a bouleversée, et qui m'a fait renaitre... Dans mon silence, je n'ai jamais cessé de penser à Dieu..