Jean, mon petit Jean, mon cher Jean, il faut qu'on parle. Tu commences à peine à me connaître, moi et mes mondes. Tu n'en as, au moment où tu lis ça, vu qu'un seul. Celui de Marilyn. Sache au moins que ce monde n'est qu'une infime partie de ceux qui germent sur les branches de mon esprit.
En plus d'aimer écrire, d'aimer faire découvrir mes histoires, mes passions, j'aime écrire. Tu ne comprends pas ? C'est normal.
J'aime laisser libre court à ma plume, la laisser dessiner des lettres, enchaîner les mots, les phrases, débiter ses idées. Soyons clairs, je ne suis pas toujours dans la conscience de mon amie. Il lui arrive souvent de me désobéir, et d'écrire de son plein gré.
Je ne la comprends pas vraiment, pour être honnête.
Parfois elle déborde de joie, de bonheur de vivre. Parfois elle étale son spleen. Incompréhensible.
Néanmoins, j'ai décidé après réflexion de te montrer ses oeuvres. Trop courtes pour être appelées Nouvelles, trop longues pour n'être que poèmes. Sans passé, sans futur. Certains appelleraient ces choses un "one-shot". Mais comme je ne suis pas d'accord, nous appellerons ça un "Trékouréçi".
J'espère que ces Trékouréçis te plairont.
Aicha Grey, agent à l'unité de recherche et des investigations criminelles est chargée d'enquêter sur une affaire qui remonte il y'a un peu plus de 5 ans. L'affaire du meurtre du mannequin Khadija Esther Ndiaye. Un corps a été retrouvé, la nuit du 11 septembre 2015, mais l'on ne sait ce qui s'est réellement passé. En allant plus loin dans ses recherches elle découvre bien pire que ce à quoi elle s'attendait. Déterminée à aller jusqu'au bout, Aicha tente d'élucider cette histoire sordide. Et pour se faire elle devra s'infiltrer, là où tout à commencer, chez la belle famille de la victime. Derrière ces murs se cachent des secrets du passé à l'origine d'une telle frénésie meurtrière.