Lucie-Mémé

Roni_ Hum ?
Margette_ Tu confirmes ?
Roni_ Oui, c'est vrai, et d'ailleurs il y a aussi une petite chambre dans laquelle se trouvait un oiseau qui nous a d'ailleurs effrayés, et au plafond de cette pièce se trouve une porte, Léo l'a ouverte et nous nous sommes retrouvés dans le grenier.
Margette_ Oh ! Wouaw ! Un oiseau ? Une porte au plafond ?
Roni_ Eh oui !
Margette_ J'aimerais bien voir ça, mais la c'est la nuit. Pouvez-vous m'y emmener demain ?

Léo_ Non, pas la journée, car il ne faut surtout pas que Mamie ou tante Louise nous découvre. La nuit ce serait mieux.
Margette_ Tu n'as donc pas entendu Mamie dire qu'il y a des fantômes la nuit ?
Léo_ Si, tante Louise aussi nous l'a dit.

« Woooow... Woooow... », c'est le hululement d'une chouette.

Léo_ Ah ! Encore les hiboux !
Margette_ Si on y va la nuit, c'est peut-être mieux, mais s'il nous arrivait quelque chose, comment Mamie et maman le sauront-elles ?
Léo_ Tu as peut-être raison.
Margette_ Hum... Réfléchissons bien.

« Parlez moins fort ! Il fait nuit ! Que murmurez-vous encore à cette heure ?! Dormez ! »

Margette_ Ah ! On a fallu se faire entendre, parlons doucement.

« Est-ce que c'est compris ? »

La lune au clair, éclairait la grande et vaste maison hantée de la famille Mémé, au milieu d'une étrange forêt obscure d'où sortaient des hululements de hiboux et de chouettes, les bruits des cigales et des silhouettes d'oiseaux bizarres et nocturnes qui viennent passer la nuit sur les grilles métalliques de la barrière. Les voix de Margette et de ses petits-frères se faisaient encore entendre dans l'écho du calme de la nuit, ils ne dormaient donc pas à cette heure. Les choses allaient bien depuis leur arrivée dans la maison, mais déjà très vite, l'esprit de Lucie commence à se faire sentir dans les couloirs et dans les chambres de la maison.