Caly Purpelplom ? Ce nom m'évoque bien des choses. Une note, une musique, une pianiste. Un jumeau, une grande fratrie, un lien indestructible. L'Irlande, l'enfance, le déménagement. Un deuil jamais fait, la vie et la mort aussi. Caly, c'est cette révoltée pacifiste. C'est l'amour de la vie sous toutes ses formes, de la nature, des longues ballades. Caly, c'est la curiosité du monde, c'est l'allégorie de la liberté. Caly c'est l'ouverture, l'acceptation, l'engagement. Mais c'est aussi la haine. La haine de l'inaction, de l'injustice, de l'impuissance. De la guerre, de la fermeture, de l'être humain qui détruit tout. Du capitalisme, des inégalités, du système. Caly ? C'est le feu et l'eau, la colère et la douceur, l'impulsion et la raison. Caly ? C'est le vent et la terre, c'est cette équilibre précaire qui pourtant semble inébranlable. Caly ? C'est cette âme d'enfant dans le corps d'une adulte. C'est la créativité sous toutes ses formes. C'est la joie, la folie, l'amour, la passion, la vie. Mais Caly c'est aussi un mur autour de son cœur. Une impossibilité à s'attacher. Caly c'est ce beau paradoxe, cette tempête qui a tout bousculé dans ma vie en seulement deux petits mois.