quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous,georges duroy sortit du restaurant comme il portait beau,par nature et par pose d'ancien sous-officier,il se redressa,frisa sa moustache d'une geste militaire et familier,et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire.les femmes avaient levé la tête vers lui. Lorsqu'il fut sur le troittoir ,il demeura un instant immobile ,se demandant ce qu'il allait faire.on était au 28 juin ,et il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois .et il se mit à descendre la rue notredame-de-lorette.c'était une de ces soirées d'été où l'air manque dans paris.